Les troubles uro-gynécologiques et pédiatrie
et Réflexo Occipito-Podale

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DYSFONCTIONS URO-GYNECOLOGIQUES DE LA FEMME ET REFLEXO OCCIPITO-PODALE

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De la puberté à la ménopause, quelle femme n'aura jamais un jour où l'autre des désagréments urinaires, des douleurs de règles, des douleurs lombaires, migraines, troubles digestifs ?  De nombreux facteurs viennent sans cesse harceler la vessie, l'utérus et ses annexes, ovaires et trompes :  infection, traumatismes, sédentarité, troubles hormonaux. Les grossesses et accouchements font qu'elle paie parfois très cher le fait d'être mère : épisiotomie, ventouses, forceps, césariennes, baby blues, fuites urinaires, etc. A la ménopause, ce sont les bouffées de chaleur, les ptoses vésicales et utérines qui aboutissent souvent inexorablement à une sanction chirurgicale. 

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La vessie : des statistiques françaises admettent que 40% des femmes ont ou auront une incontinence urinaire d’effort au cours de leur vie. Ces incontinences surviennent au moment d’un effort – toux, éternuement, effort de levage, acte sexuel, etc… -

Près d’une femme sur deux souffrira de cystite, cystalgies dans sa vie. Les causes infectieuses sont bien connues, mais beaucoup sont souvent associées à l’activité génitale ou à une perturbation de la flore intestinale. Il y a interdépendance hormonale. Les troubles statiques du bassin au cours de la grossesse et de l’accouchement perturbent la dynamique de la vessie et favorisent également la cystite.

 

L’utérus et ses annexes : de la puberté à la ménopause, de nombreux facteurs viennent harceler l’utérus et ses annexes (trompes, ovaires) : grossesses, accouchements sous large épisiotomie, ventouses, forceps, avortements, sédentarité, déséquilibres hormonaux, traumatismes, chirurgie, infections, prédispositions génétiques, etc…. De nombreuses lombalgies, sciatalgies,coccygodynies, ptoses, dyspareunies, dysménorrhées et  douleurs pelviennes sont dues à des troubles de la dynamique pelvienne et génitale.

 

Les difficultés de procréation (les stérilités vraies ne relèvent pas de la Réflexothérapie occipito-podale) :

Dans nos sociétés modernes, nombreuses sont les femmes qui décident, vers 30 ans, voire plus, de concevoir des enfants. En raison de l'usage de la pilule dès l'adolescence, le prolongement des études et l'entrée tardive dans la vie professionnelle, les femmes programment les maternités mais, la nature contrariée, n'en décide pas toujours ainsi.

Le mode de vie, la vie stressante, l'instabilité des couples rendent les femmes, mais aussi les hommes, moins féconds.

Les examens médicaux ne révèlent souvent aucune anomalie. Tout est normal si ce n'est que la femme n'arrive pas à être enceinte !

Alors, avant d'entreprendre des traitements hormonaux et en arriver à l'insémination, à la PMA  ou à la FIV, la Réflexothérapie occipito-podale aide l'organisme à rééquilibrer les systèmes neuro-végétatif, hormonal et génital, de façon à fonctionner harmonieusement pour recréer un cycle menstruel normal et permettre la fécondation.

 

La ménopause : par son action équilibratrice des fonctions neuro-végétatives et hormonales, la Réflexothérapie occipito-podale constitue une aide précieuse pour soulager les troubles des règles, les bouffées de chaleur ou les affections ostéo-articulaires, en cette période de la vie perturbante sur le plan émotionnel.

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LA REFLEXO OCCIPITO-PODALE APPLIQUEE A LA PEDIATRIE

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"L'enfant se corrigera en grandissant" est ce discours angélique que des parents, inquiets, entendent trop souvent après un accouchement difficile, quand ils constatent une déformation de la tête de leur progéniture.

 

Ces crânes, qui ne sont pas bien ronds, ce n'est pas si anodin.

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Comme il n'est pas plus anodin qu'un bébé régurgite en jets, se tortille de douleurs par des coliques, qui dort tout le temps ou pas assez, qui a la tête tournée toujours du même côté, qui est raide, qui sursaute au moindre bruit, qui pleure tout le temps, qui ne sourit pas, qui montre de petits tremblements ou un strabisme, qui se cambre quand on le touche, qui n'arrive pas à téter et avaler etc. Tous ces signes, en apparence négligeables, non signalés dans le carnet de santé au test APGAR, sont les symptômes d'une souffrance du cerveau et des nerfs crâniens qui ont été gênés par des modelages excessifs du crâne pendant la grossesse et l'accouchement.

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Les déformations du crâne sont, le plus souvent, sub-anatomiques à la naissance.

Si elles ne sont pas découvertes, ou jugées négligeables et donc non corrigées, elles s'exagèrent avec la croissance et s'installeront de façon définitive.

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"Ce n'est qu'après l'accouchement que les effets de contrainte sur le crâne du nouveau-né sont perceptibles et il n'est pas déraisonnable de penser que tout nouveau-né devrait pouvoir profiter de la correction du MRP." (Berryl E. Arbuckle', pédiatre américaine).

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Depuis les travaux de Guy Boitout et de Jean-Pierre Vadala sur la représentation topique réflexe en 3D du corps sur les pieds, les zones réflexes du crâne (la voûte, la base avec ses orifices de sortie des nerfs crâniens, et la face) sur les orteils, et celles du sacrum et des iliaques sur l'arrière-pied, sont clairement décrites. 

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Le Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP), longtemps resté le monopole de l'Ostéopathie appliquée à la sphère crânienne, trouve aussi son application en Réflexothérapie Occipito-Podale dont le champ d'application s'est grandement élargi pour traiter les whiplashs traumatiques et émotionnels et les traumatismes de la naissance.

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Hormis les troubles relevant des traitements médicaux et chirurgicaux, nombreuses problématiques fonctionnelles pédiatriques peuvent profiter des soins par la Réflexo Occipito-Podale. 

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Dans ce séminaire, nous aborderons d'abord les contraintes mécaniques que rencontrent le crâne et le bassin pendant l'accouchement à l'origine des perturbations du MRP. 

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Nous ne manquerons pas d'aborder les nerfs crâniens pour leurs liens réciproques avec le MRP pour traiter les organes sensoriels.

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